Plusieurs mois auront été nécessaires pour finaliser cette deuxième édition de la carte du Bar Joséphine. Imaginée comme une BD originale par le dessinateur Serge Clerc, la carte – Le vol du livre de recettes – nous plonge dans un scénario d’espionnage. Chaque cocktail y devient une scène, un personnage, une énigme.

Côté goût, Angelo Forte impose son style : racines italiennes et ingrédients inattendus (je vous laisse découvrir ce qu’est la peschiola).

Le Baker Street surprend avec sa mousse onctueuse à l’orange en surface, et son amertume racinaire en profondeur.

Baker Street - Bar Joséphine (Mandarin Oriental Lutetia)

Requiem pour un C… joue la carte de l’exotisme à la manière d’un tiki à l’allure sobre et soignée : rhum, mangue, papaye et basilic s’enlacent dans une fraîcheur explosive.

Requiem pour un C… - Bar Joséphine (Mandarin Oriental Lutetia)

Paris Latino, avec son air de Old-Fashioned au rhum, nous offre dès la première gorgée une expérience complexe et élégante aux saveurs fumées de palo santo, presque mystique.

Le All’una e Trentacinque reprend les codes du Negroni (puissance et amertume) en substituant le gin pour le mezcal, qui apporte sa touche fumée, et en ajoutant le fruité de la figue, qui rend ce cocktail dangereusement facile.

Bar Joséphine (Mandarin Oriental Lutetia)

Inspiré du film du même nom, 9 Semaines ½ réinvente pour sa part le Manhattan à travers un équilibre raffiné entre bourbon et vermouth, respectivement infusés avec de la pistache (en fat wash) et de la cerise.

Quant à l’Electric Calas, c’est une expérience sensorielle. D’abord herbacé et citronné, il révèle un baijiu corsé et cacaoté. La chips de riz en garnish vient casser la suavité et apporte sa touche huileuse accroissant le sensation texturée.

Electric Calas - Bar Joséphine (Mandarin Oriental Lutetia)

Une carte à découvrir comme un roman graphique, une planche après l’autre, un cocktail après l’autre…


L'ABUS D'ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.

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